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Types d’assurance voyage

Globalement, il y a quatre grandes catégories d’assurance voyage disponibles :

Par voyage

Ce type d’assurance voyage s’applique à un voyage unique—comme un voyage en famille en Floride ou un séjour romantique avec votre partenaire à Paris.

Annuelle

Ce type d’assurance s’adresse aux voyageurs qui passent beaucoup de temps à l’extérieur du Canada—par exemple, les voyageurs qui se rendent en Floride pendant plusieurs mois durant l’hiver.

Carte bancaire

Les cartes de crédit peuvent également offrir des protections d’assurance voyage pour les urgences médicales ou les annulations de voyage et pour les dommages matériels, comme la perte de bagages ou les accidents automobiles.

Avantages collectifs

Vos prestations complémentaires pour soins de santé (c.-à-d. vos avantages collectifs) peuvent vous donner droit à des primes d’assurance voyage réduites.

Une famille se prépare à partir en voyage.

Comment choisir votre assurance voyage

Au moment de déterminer le bon type d’assurance voyage, demandez conseil auprès d’un professionnel qualifié concernant le type de protection d’assurance à souscrire. Notre outil Choisir une assurance peut vous aider à trouver lesquelles de nos sociétés membres offrent des assurances voyage.

Ne soyez pas timide—Posez toutes vos questions à votre courtier en assurance ou à votre assureur afin de vous sentir à l’aise et en confiance concernant votre police. Téléchargez notre liste de vérification de l’assurance voyage pour vous assurer d’avoir posé toutes les questions importantes au moment de choisir une police d’assurance qui répond à vos besoins.


CONSEIL : N’attendez pas à la dernière minute pour planifier votre assurance voyage.

C’est normal d’être enthousiaste à l’idée de voyager et d’être concentré sur la planification des détails amusants. Toutefois, il est primordial de consacrer du temps et une partie de votre budget au choix d’une assurance voyage. Les décisions de dernière minute concernant votre assurance voyage vous poussent souvent à choisir une police moins dispendieuse, ce qui peut finir par vous poser problème.


Comment vous assurer que vous avez une protection suffisante

Lors du choix d’une assurance voyage, il est vital de vous assurer d’avoir une protection suffisante pour les dépenses médicales d’urgence.

Votre protection de base doit inclure les dépenses médicales d’urgence pour vous et votre famille (s’ils voyagent avec vous). Le montant de la protection dont vous avez besoin dépendra de votre situation particulière. La fourchette est généralement comprise entre 3 M$ et 5 M$ CAD. Déterminez la franchise—si la police couvre 100 % des dépenses, elle pourrait vous coûter plus cher, mais vous pourriez économiser beaucoup d’argent en cas d’urgence.

Déterminez également la limite ou l’indemnité totale maximale pour toutes les personnes couvertes par votre police d’assurance. Le montant maximum d’indemnité est crucial si une urgence (par exemple, une catastrophe naturelle, une pandémie ou un conflit militaire) survient pendant votre voyage. Si votre police a un montant maximum d’indemnité, cela pourrait réduire le montant total de la protection médicale à laquelle vous avez droit.


CONSEIL : Obtenez le numéro d’urgence de votre assureur.

Demandez à votre courtier d’assurance ou à votre assureur s’il vous fournira un numéro mondial d’urgence 24 h/24 et 7 j/7 en français et des services de traduction pour les fournisseurs de soins de santé de votre pays de destination.


Votre assurance voyage devrait toujours traiter d’au moins quatre aspects essentiels :

Évacuation médicale

Votre police doit couvrir le coût de votre évacuation médicale vers le Canada (ou la destination la plus proche où vous pourrez recevoir des soins médicaux adéquats). Ces coûts doivent inclure une escorte médicale ou un accompagnateur tout au long de votre évacuation.

Conditions médicales préexistantes

De nombreuses polices incluent une clause de condition préexistante. Cela signifie que si vous souffrez d’une condition médicale préexistante, toute réclamation en lien avec cette condition sera exclue de la protection d’assurance de votre police.

Demandez à votre assureur de vous fournir sa définition exacte d’une «condition médicale préexistante» et toutes les restrictions que cette définition pourrait représenter pour vous compte tenu de vos antécédents médicaux. N’oubliez pas de vérifier la protection des troubles de santé mentale ou d’une grossesse si l’une ou l’autre de ces situations s’applique.

Demandez un accord écrit de votre compagnie d’assurance qui stipule qu’elle couvre votre (vos) condition(s) médicale(s) préexistante(s). Assurez-vous que cet accord écrit comprend les clauses suivantes :

  • Une clause de stabilité indiquera la durée durant laquelle une condition médicale préexistante doit être considérée comme stable avant votre voyage—aussi appelée « période de stabilité ». Votre condition médicale ne peut pas changer pendant cette période (y compris votre traitement et vos symptômes). Autrement dit, cette clause peut confirmer la protection d’une condition préexistante, si elle est demeurée stable au cours d’une période définie.
  • Une clause de compassion, qui stipule qu’une déclaration inexacte de votre part n’annule pas la police toute entière; et
  • Une clause de changement d’état de santé vous couvre si votre condition médicale venait à changer avant votre voyage.

Rapatriement en cas de décès

Demandez à votre compagnie d’assurance si la police d’assurance voyage en question couvre le rapatriement. Ce n’est certainement pas quelque chose auquel on veut penser avant nos vacances, mais si vous décédez à l’étranger, rapatrier votre corps au Canada peut s’avérer difficile et coûteux.

La mise en place d’un plan, juste au cas où, allégera la charge financière qui repose sur les épaules de votre famille.

Vos dates de voyage

Soyez précis(e) concernant les dates de votre voyage et quand vous serez à l’extérieur du Canada. Demandez s’il y a une période maximum de temps pour la protection d’assurance. Déterminez si vous pouvez renouveler ou prolonger votre protection et, le cas échéant, le délai de préavis dont votre assureur a besoin pour la prolonger.

Si vous décidez de prolonger votre voyage, mais que vous êtes blessé(e) et que vous avez besoin de soins médicaux, vous ne serez pas couvert(e) si votre police est expirée.

Une famille bouleversée à cause d'un voyage annulé.

Annulation de voyage

Les modalités d’annulation dépendent de votre assureur et de votre police. Vous devez vous renseigner sur les modalités qui permettent l’annulation d’un voyage, déterminer si votre assureur vous remboursera, et jusqu’à quel montant.

Vérifiez la date d’entrée en vigueur de votre police (c’est-à-dire la date à laquelle la protection commence) auprès de votre compagnie d’assurance. Elle peut varier selon le type d’assurance souscrite. Les assureurs peuvent vous permettre d’annuler votre assurance voyage avec un remboursement total avant la date d’entrée en vigueur de votre police, mais ne partez jamais du principe que ce sera le cas pour vous. Posez toujours la question et confirmez la date d’entrée en vigueur.

Nous vous conseillons de vous renseigner sur les circonstances atténuantes hors de votre contrôle qui pourraient annuler votre voyage, comme une catastrophe naturelle, un conflit militaire ou une urgence de santé publique. Déterminez quels risques indépendants sont couverts par votre police et ce qu’il se passerait au cas où un tel événement venait à se produire—à savoir si vous recevrez un remboursement.

Il est particulièrement important de vérifier si la compagnie d’assurance refusera une réclamation si l’agence de voyages, la compagnie aérienne ou d’autres fournisseurs de services de voyage (y compris les hôtels) vous offrent une note de crédit ou un bon d’échange. Parfois, une note de crédit ou un bon d’échange ne sera pas utile, comme dans le cas d’un étudiant dont le voyage en Europe pendant sa dernière année de secondaire a été annulé.

Étude de cas :
Mésaventures aux portes du paradis

Découvrez comment l’OAP a aidé un consommateur qui s’est vu refuser le remboursement d’un voyage annulé dans les Caraïbes :

Questions à poser sur les exclusions de voyage

Au Canada, nous avons la chance d’avoir accès à un système de soins de santé universel. Par exemple, disons que Lise souffre d’une pneumonie lors d’un passage dans sa ville natale d’Halifax et nécessite une hospitalisation d’urgence. Dans cette situation, notre régime canadien d’assurance universel prendra en charge tous les frais de traitement.

Mais, si Lise devient malade alors qu’elle rend visite à sa famille aux États-Unis et a besoin de soins d’urgence, elle pourrait devoir payer des factures médicales exorbitantes sans l’assurance adéquate en raison de certaines exclusions. Une raison de plus pour bien choisir son assurance voyage.

En effet, disons que Lise a souscrit une assurance voyage avant son séjour aux États-Unis mais qu’elle a oublié d’inclure les informations en lien avec une condition préexistante dans sa demande d’assurance. Cette omission pourrait compromettre ses réclamations pour des soins hospitaliers aux États-Unis et la ruiner financièrement puisque sa police pourrait être annulée. Le gouvernement du Canada ne prendra pas ces factures en charge.

Étude de cas : Quand est-ce qu’une condition médicale est préexistante?

Découvrez comment l’OAP a aidé un consommateur lorsqu’il s’est vu refuser un remboursement en raison d’une condition préexistante :

Vous trouverez ci-dessous quatre exclusions à surveiller et à prendre en compte lors de la souscription d’une police d’assurance :

Vos antécédents médicaux

Vous devez impérativement divulguer tous vos antécédents médicaux dans votre demande adressée à votre courtier d’assurance ou à votre assureur. N’oubliez rien. Il est très important que vous divulguiez tous vos symptômes, même si vous n’avez jamais reçu de diagnostic ni de traitement pour ces symptômes.

Les assureurs refusent les réclamations d’assurance voyage principalement en raison de la découverte d’une condition préexistante lorsqu’une telle clause d’exclusion des conditions préexistantes existe dans la police. Également, lorsque l’assureur découvre d’autres renseignements médicaux qui n’ont pas été déclarés lors de la demande d’assurance, ceux-ci peuvent être considérés comme des fausses déclarations ou réticences. L’assureur peut conclure que ces renseignements étaient « d’importants facteurs de risque. »

Autrement dit, si l’assureur avait eu connaissance de cette information, il n’aurait pas émis la police ou il aurait facturé une prime plus élevée. Par ailleurs, les informations manquantes ne doivent pas nécessairement être en lien avec la réclamation refusée par l’assureur pour que ce dernier annule la police d’assurance.

Vous vous demandez sûrement comment votre assureur peut savoir que vous avez omis des antécédents médicaux dans votre demande. Il réclamera et examinera vos dossiers médicaux afin de traiter votre réclamation.

De plus, si votre état de santé change avant votre voyage—en raison de quelque chose d’aussi bénin qu’un saignement de nez ou une toux—contactez votre courtier d’assurance ou votre assureur pour le prévenir.


CONSEIL : Demandez à votre médecin de remplir les questions de santé dans votre demande.

Demandez à votre médecin de remplir les questions de santé dans votre demande. Il pourrait vous facturer des frais, mais il pourrait bien s’agir d’un des meilleurs investissements que vous puissiez faire—une facture d’hôpital américain peut s’élever à 200 000 $ CAD ou plus.


Vos partenaires de voyage

Posez des questions précises afin de savoir qui de vos partenaires de voyage sera couvert par votre police. Imaginons que vous voyagez avec votre partenaire, mais que vous n’habitez pas à la même adresse. Dans ce cas, il ou elle ne sera probablement pas couvert(e) par votre assurance voyage.

Vérifiez que votre famille est protégée par votre régime d’assurance voyage et déterminez le montant de leur protection.

Vos activités à haut risque

Qu’allez-vous faire pendant vos vacances? Allez-vous participer à des activités à haut risque, comme la paravoile ou la plongée sous-marine? Si vous avez l’intention de participer à des activités qui pourraient entrainer des blessures ou un décès, demandez à votre compagnie d’assurance si elle couvre les accidents liés à ces activités dans le cadre de votre protection d’assurance.

Votre destination

Supposons que vous voyagez vers une destination pour laquelle le gouvernement canadien a émis un avertissement vous déconseillant d’y séjourner. Dans ce cas, votre assureur pourrait ne pas être en mesure de vous proposer une protection d’assurance voyage. Mentionnez votre (vos) destination(s) à votre assureur, notamment si vous faites escale dans plusieurs pays.

Demandez-lui si les modalités de protection changeront si l’avertissement s’aggrave après l’achat de votre assurance voyage.

Consultez le site des conseils aux voyageurs et avertissements du gouvernement du Canada avant de planifier votre voyage et peu de temps avant de partir. Préparez-vous à obtenir un refus d’assurance voyage si vous prévoyez voyager dans un des pays qui ont reçu l’avertissement « Éviter tout voyage » sur le site.

Si vous voyagez vers une destination faisant l’objet d’un avertissement, vérifiez auprès de votre assureur la limite ou l’indemnité totale maximale pour tous les participants du voyage couverts par la police d’assurance.

Une personne recevant un SMS indiquant que son vol a été annulé en raison de la COVID-19.

Juste avant de partir…

Nous vous conseillons d’effectuer ces quelques préparatifs concernant votre assurance voyage avant de monter à bord de votre avion, train ou automobile :

  • Lisez attentivement votre police avant de partir. Si vous avez des questions, contactez votre courtier d’assurance ou votre assureur pour qu’il les rende claires comme de l’eau de roche. Ne présumez jamais rien concernant les modalités de votre police.
  • Écrivez le numéro d’urgence de votre compagnie d’assurance voyage sur papier en trois exemplaires. Placez un exemplaire dans vos bagages et conservez le deuxième sur vous en tout temps pendant votre séjour. Donnez le troisième à un ami ou un proche resté au Canada. Sauvegardez ces informations dans votre téléphone cellulaire.
  • Lorsque vous êtes à l’étranger, contactez votre assureur dès que possible avant de recevoir un traitement car vous pourriez avoir besoin d’une approbation, ou après avoir reçu des soins de santé pour l’informer de ce qu’il s’est passé. Demandez des rapports et des factures détaillées du médecin ou de l’hôpital qui vous a aidé (cela peut s’avérer difficile si vous êtes de retour à domicile). Faites des photocopies de vos reçus médicaux, mais envoyez les originaux à votre courtier en assurance ou assureur.

CONSEIL : Demandez une carte de voyage.

Demandez une carte de voyage à votre courtier d’assurance ou assureur. Elle indiquera les coordonnées des personnes à contacter si vous devez déposer une réclamation.


Un homme bouleversé par une demande de remboursement d'assurance voyage refusée.

Les 5 principales raisons de refus d’une réclamation d’assurance voyage

Vous devez impérativement divulguer tous vos antécédents médicaux et les détails de votre voyage, autrement, votre réclamation pourrait être refusée.

Les 5 principales raisons de refus d’une réclamation d’assurance voyage :

  • Renseignements sur les conditions médicales préexistantes non divulgués. L’assureur découvre des renseignements médicaux manquants à votre demande, que l’assureur juge comme étant « un facteur de risque important. » Autrement dit, si l’assureur avait eu connaissance de cette information, il n’aurait pas émis la police ou il aurait facturé une prime plus élevée. Par ailleurs, les informations manquantes ne doivent pas nécessairement être en lien avec la réclamation refusée par l’assureur. La police pourrait ainsi devenir nulle.
  • Examens médicaux en attente. Si votre médecin a demandé des examens pour explorer une possible condition médicale et que vous n’avez pas encore complété les examens et reçu vos résultats au moment du début de la protection d’assurance. Souvenez-vous que les informations manquantes ne doivent pas nécessairement avoir un lien avec la réclamation refusée par l’assureur.
  • Changement de votre état de santé avant votre voyage. Si votre état de santé change avant le début de votre protection d’assurance et que vous n’en informez pas votre assureur, même si c’est un changement minime.
  • Ne pas aviser votre assureur de votre réclamation. Si vous n’informez pas votre assureur d’une réclamation dès que possible. Autrement dit, si vous allez à l’hôpital ou recevez des soins médicaux dans un autre pays et que vous n’informez pas rapidement votre courtier d’assurance ou assureur de la réclamation.
  • Effectuer une réclamation trop tard. Vous essayez de faire une réclamation pour un coût encouru après la période durant laquelle vous étiez couvert, parce que vous avez prolongé vos vacances et n’en avez pas informé votre compagnie d’assurance.

Si votre assureur a refusé votre réclamation d’assurance voyage et que la demande révision et ou l’appel de votre réclamation n’a pas été fructueux dans le cadre du processus interne de plainte, vous pouvez soumettre votre plainte à l’OAP pour un examen supplémentaire :

Madame R. voyageait fréquemment à l’étranger. Elle a contracté un régime d’assurance-santé de voyage qui la couvrirait pendant 35 jours chaque fois qu’elle quitterait le Canada. Elle est partie en février. En mai, alors qu’elle était encore en vacances, elle a souffert d’une maladie grave, a été hospitalisée et est décédée deux semaines plus tard.

Alors que Madame R. était à l’hôpital, son fils, Monsieur R., est intervenu. Lorsque Monsieur R. et les médecins ont communiqué avec la compagnie d’assurances, la compagnie a confirmé qu’elle serait en mesure d’offrir de l’aide. Madame R. a été transférée d’un hôpital à un autre en vue d’obtenir des soins spécialisés. La compagnie d’assurances a aidé à coordonner ce transfert.

La compagnie d’assurances a refusé la réclamation parce que la couverture de la police était échue. Dans sa lettre de position finale, la compagnie a indiqué à Monsieur R. que l’Ombudsman des assurances de personnes (OAP) examinait les questions que les consommateurs n’ont pas pu réglées avec leur compagnie d’assurances. Monsieur R. a communiqué avec l’OAP et a demandé qu’un analyste de règlement des différends intervienne.

Monsieur R. a dit à l’analyste que la compagnie d’assurances avait confirmé à plusieurs reprises que sa mère serait couverte par la police d’assurance. Il ne savait pas que la couverture ne valait que pour 35 jours puisque la compagnie d’assurances ne l’en a informé seulement après qu’il ait engagé des coûts.

En raison de la complexité de la plainte, l’analyste a recommandé qu’un conciliateur de l’OAP poursuive l’enquête plus en détail et qu’il établisse s’il existe des motifs justifiant une conciliation.

Le conciliateur de l’OAP a examiné les documents que lui ont fournis toutes les parties. Il a aussi écouté les enregistrements des appels téléphoniques passés entre Monsieur R. et la compagnie d’assurances, ainsi que de ceux entre l’hôpital et la compagnie d’assurances. Sur ces enregistrements, la compagnie d’assurances a dit qu’elle procurerait de l’aide avec le transfert hospitalier, mais que cette aide ne constituait pas une garantie de couverture puisque la réclamation n’avait été ni traitée ni examinée aux fins d’approbation. Dans ces conversations, la compagnie ne savait pas encore quand Madame R. avait quitté le Canada pour entreprendre son voyage à l’étranger.

Le conciliateur a conclu qu’il n’existait aucun motif justifiant la poursuite de cette question. Le processus de réclamation de la compagnie comprend une confirmation de la période couverte. Le conciliateur a aussi admis que bien que la compagnie ait dit que Madame R. disposait d’une couverture, elle a aussi affirmé que sa réclamation n’avait pas encore été revue pour confirmer que Madame R. remplissait les conditions de couverture de sa police d’assurance.

Avertissement : En vue de protéger la vie privée des parties en question, les noms, les lieux et les faits ont été modifiés. Cette étude de cas n’est fournie qu’à titre d’exemple. Chaque plainte que l’Ombudsman des assurances de personnes (OAP) examine contient différents faits et le texte du contrat peut varier. Par conséquent, l’application des principes énoncés ici pourrait conduire à des résultats différents dans des cas différents.

M. S. décida de tirer parti des faibles taux des primes et acheta une assurance voyage plusieurs mois avant un voyage aux É.-U. Tandis qu’il se trouvait aux É.-U., il est allé à une clinique et on lui a diagnostiqué une bronchite, puis il est retourné à la clinique à cause des effets secondaires des médicaments prescrits pour la bronchite.

L’assureur de M. S. a rejeté sa demande de prestations, parce que son dossier d’inscription ne divulguait pas ses problèmes gastro-intestinaux et parce qu’il n’avait pas avisé l’assureur du traitement qu’il avait reçu depuis l’achat de l’assurance. Après avoir souscrit à la protection d’assurance voyage, mais avant de partir en voyage, M. S. avait eu une colonoscopie et s’était fait retirer un polype. L’assureur a refusé la réclamation et les appels subséquents du fait de l’absence de divulgation de documents.

Après avoir reçu la position finale de l’assureur, M. S. a appelé l’OAP et a soumis sa plainte pour qu’on puisse l’examiner. L’analyste de règlement des différends (ARD) a constaté que les enregistrements téléphoniques à la date d’achat de l’assurance confirmaient le fait que M. S. avait divulgué ses renseignements médicaux, y compris les résultats précédents de diverticulite. Comme M. S. l’a expliqué, il n’avait pas coché la case sur la demande de police d’assurance lui demandant s’il avait été traité ou avait pris des médicaments pour toute maladie gastro-intestinale, puisqu’il ne prenait pas de médicaments pour la diverticulite. Ni son médecin ni lui n’avaient pensé que des colonoscopies régulières devaient être considérées comme des « traitements ».

La police stipulait que l’obligation de divulguer des affections préexistantes au moment de la demande se fondait sur la définition de « traitement », bien qu’après que la police avait été émise, l’admissibilité à l’assurance se fondait sur un changement de l’état de santé ou la prise de médicaments.

L’OAP a avisé l’assureur que la plainte de M. S. était fondée et que par conséquent elle serait escaladée à notre niveau d’enquête. Avant que cette enquête ne débute, l’assureur nous a informés qu’après mûre réflexion, il rembourserait à M. S. la totalité de ses dépenses.

Avertissement : En vue de protéger la vie privée des parties impliquées, les noms, les lieux et les faits ont été modifiés. Cette étude de cas n’est fournie qu’à titre d’exemple. Chaque plainte que l’OAP examine contient différents faits et le libellé du contrat peut varier. Par conséquent, l’application des principes énoncés ici conduirait à des résultats différents dans des cas différents.

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